bonjour,
en l'état, la résidence principale a été fixée à votre domicile : le père est donc tenu, sauf décision judiciaire contraire, de vous représenter votre enfant à l'issue de ses droits de visite / hébergement.
il s'agit là d'une situation assez classique en matière de droits parentaux, chaque parent se "réfugiant" derrière l'avis émis par l'enfant... qui est, eu égard à son âge et sa situation de dépendance, évidemment influencable.
Or, l'enfant à tendance - ne serait-ce que pour avoir la paix - à dire à chaque parent ce que ce dernier veut entendre...
Le juge aux afaires familiales statue - éventuellement en urgence s'il est saisi en la forme des référés - sur la base de l'intérêt de l'enfant après l'avoir - le cas échéant et si une demande en ce sens est faite - entendu.
or, l'audition ne peut se concevoir que si l'enfant est en mesure de s'exprimer librement et de façon autonome et a "l'âge de raison"...
en l'occurrence, si votre ex peut légitiment penser que votre enfant souhaiterait vivre désormais chez lui, il doit aussi respecter la loi et vous le représenter à l'issue de ses droits d'hébergement.
s'il ne le fait pas, il bafoue l'autorité parentale, se fait Justice lui-même et vous place devant le fait accompli.
je pense que vous devez faire état de ces arguments pour lui répondre (en lrar, avec un double éventuel au Juge) et lui préciser que s'il devait "passer à l'acte", vous engageriez une procédure judiciaire, éventuellement en urgence.
peut-être serait-il utile de proposer une mesure de médiation, afin que vous puissiez échanger ou retrouver le chemin du dialogue.
j'imagine en effet que vos relations ne sont pas au beau fixe depuis un temps certain.
j'espère avoir répondu à votre question (cochez la case verte).
salutations distinguées.
Je vous remercie pour votre réponse Maître.
Je vais suivre vos conseils et lui envoyer une lrar .
La sncf m'a confirmée qu'il n'y avait aucun billet au nom de mon fils donc cela confirme qu'il ne me le représentera pas dimanche .
Merci pour vos conseils.
Cordialement
il y a 1 an